La nouvelle mouture du DTU 31.2 est parue

A l'étude depuis plusieurs années, la révision des règles de construction des bâtiments et maisons à ossature bois a débouché cette année sur une nouvelle édition du DTU. A la clé de cette longue gestation ponctuée de nombreuses concertations, des évolutions notables sur la perspirance des murs et la performance des pare-vapeur, sur l'étanchéité à l'air et l'extension des règles aux constructions jusqu'à 28 mètres de hauteur.

La où en 2011 la valeur minimum de Sd 18 mètres avait été retenue pour les pare-vapeur, la règle devrait être adoptée d'un sd du pare-vapeur au moins cinq fois supérieure à celle du pare-pluie. Cette nouvelle disposition sera-t-elle limitée à certains isolants ? Ce serait dommage de restreindre cette ouverture de nos modes constructifs à la notion de perspirance des parois qui a fait ses preuves dans de nombreux pays. Surtout lorsque la réglementation environnementale 2020 promet de mettre l'accent sur les produits biosourcés.

L'ensemble des éléments qui participent à l'étanchéité à l'air sont pris en compte : le pare-vapeur et les adhésifs, bien sûr, mais aussi les systèmes d'agrafage avec pastille, les colles et la liaison aux points singuliers avec les menuiseries. Il s'agit de s'assurer de la tenue dans le temps de l'étanchéité à l'air. Pour l'enveloppe extérieure, les bardages à joints fermés ou à joints inférieurs à 8 mm sont prix en compte dans la performance, d'autant plus que la notion de pluie battante devrait faire son apparition accompagnée de nouvelles catégories de pare-pluie.