Comportement au séisme des bardages bois
Suite à la réglementation sismique mise en place le 22 octobre 2010, le FCBA et le CSTB ont mené conjointement des tests pour vérifier que la mise en oeuvre des bardages bois, conforme aux prescriptions du DTU 41.2 et du cahier CSTB 3316-V2, permet de satisfaire les exigences des textes réglementaires relatifs à la prévention du risque sismique. Lorsque les fixations des lames de bardage sont mise en oeuvre conformément aux dispositions du prNF DTU 41.2, la configuration la moins résistante, c’est-à-dire des pointes
torsadées ou annelées de diamètre 2,5 mm avec une profondeur de pénétration du support de 22 mm, conduit à (qualité des bois C14 mini) une résistance caractéristique en arrachement de 240 N et une résistance caractéristique en cisaillement de 410 N.
crédit photo : FCBA et CSTB
Déplacement inter-étages
"La conception des éléments de bardage bois en lames permet le libre mouvement des lames entre elles (les panneaux ne sont pas visés par le présent document). Les lames de bardage étant libres de glisser entre elles, le bardage n’est pas concerné par un risque d’endommagement notable du aux déformations de sa structure porteuse et est un revêtement extrêmement ductile. Le déplacement latéral mobilisable n'est pas limité par les lames de bardages mais seulement par la structure porteuse. De nombreux essais cycliques et sismiques ont pu être réalisés à l’Institut Technologique FCBA sur des murs à ossature bois. Les déplacements maximum observés n’excèdent pas 70 mm pour une hauteur de 2,4 m, soit 30 mm/m. Pour des lames d’une hauteur utile maximale de 125 mm, cela conduit à un glissement relatif des lames de 3,8 mm. Ce glissement mobilisable n’est pas dommageable pour les lames de bardage. De plus, le critère de limitation des dommages de NF EN 1998-1, lorsque la structure porteuse supporte des éléments de façade ductile, conduit quant à lui à un glissement relatif des lames limité à 2,35 mm non dommageable pour celles-ci. Enfin, il est rappelé que, pour les déplacements inter-étages, les hypothèses prévoient un fractionnement du revêtement et de l'ossature secondaire à chaque niveau au-delà de 6 m."
(18/09/2012)